Description
« Monsville qui rit »
La vie à Monsville ce n’était pas que les samedis et dimanches soir.
Le lundi soir, après le marché, plusieurs cafetiers organisaient des crossages au paillet, des tirs à l’arc. En été, le mardi soir, bon nombre de riverains s’installaient dur des chaises devant chez eux pour écouter l’imposante chorale du Peuple, La Jeune Lyre qui, toutes fenêtres ouvertes, procédait à sa répétition hebdomadaire. Même opération, fenêtre ouverte le jeudi soir pour écouter l’importante Fanfare Socialiste sous la direction de son talentueux et pittoresque chef A. Derenoncourt dit Roux Melette.
Le samedi soir était agrémenté par la Fanfare du Poste Salutiste. Elle faisait cercle face à la Maison du Peuple et y donnait un petit concert pendant que les dévoués propagandistes vendaient leurs journaux.
Le dimanche matin vivait par le retour de la messe de onze heures et par les rendez-vous dans les cafés pour y verser les cotisations de « caisses de ducasse », jouer une partie de fléchettes ou une partie de billard russe.
Tout cela dans une atmosphère bon enfant et colorée qui faisait que, malgré les difficultés, il faisait, en définitive, bon vivre à Monsville.
Source : article du Journal de Quaregnon n°6, juin-juillet 1987, page 5
Crossage au paillet :
https://www.youtube.com/watch?v=pOX90Yl1ChY