Les Ateliers de Monsville

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Description

En 1888, trois amis et techniciens, Messieurs Duez, Simonis et Wambreuze, fondent une entreprise de chaudronnerie.

En 1895, avec l’émergence des premières brasseries à vapeur, l’entreprise, baptisée « Ateliers de constructions mécaniques Myrtil Duez », est alors une pionnière dans l’installation de brasseries. Fait exceptionnel, deux réalisations sont encore en activité aujourd’hui à : la brasserie Biset, située à Pipaix.

En 1909, le premier compresseur frigorifique sortait de l’usine.  Deux médailles d’or, à l’Exposition d’Art Culinaire de Bruxelles en 1911 et à l’Exposition Internationale de Gand en 1913, mirent aussitôt en relief les qualités de ce compresseur.

En 1911, l’entreprise transfère son siège rue de l’Imprimerie et devient une société anonyme sous le nom « Ateliers de Monsville ». Ils comptaient quatre sections : fonderie, mécanique, chaudronnerie et tuyauterie. La caractéristique dominante des Ateliers était son unité.  Les pièces brutes tant en fonte qu’en bronze étaient coulées dans la fonderie.  De là, elles passaient à l’atelier d’usinage et de parachèvement

Cette société traversa deux guerres, la crise des années 30 et commencera ses exportations après les années 50.  À cette période, elle étudia les possibilités de récupérations du dioxyde de carbone issu de la fermentation.

À la fin des années 1960, la fonderie cesse ses activités. La production des compresseurs frigorifiques en « V » est alors transférée à la firme SAMIFI, France.

Vers 1970, l’entreprise franchit une nouvelle étape en développant la compression basse pression et la liquéfaction par groupe frigorifique. Elle met également au point un procédé de fabrication de CO₂ à partir des fumées de générateurs de vapeur.

En avril 1985, Monsieur Louis Cusse, directeur général indiquait : «  Monsville,durant toutes ces années, n’a jamais cessé d’améliorer ses technologies en froid et en salle de brassage pour en arriver aujourd’hui à réaliser des installations par automate programmable, microprocesseur avec gestion par ordinateur ».

Entre 1960 et 1984, le chiffre d’affaires de l’entreprise passe de 8 à 93 millions de francs belges et  l’exportation passe de 9 % à 62 % sur les marchés des Açores, en Éthiopie, au Zaïre, en France, à Cuba, en Irak et en Chine. Lors de cette période, les Ateliers de Monsville occupent 36 personnes et achètent ses produits et son matériel dans la région.

1er janvier 2002, la petite usine fusionne avec les MEURA, une firme française.  En 2003, les ateliers de Monsville et les bureaux de Tournai déménagent à Péruwelz.

 

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