Château du diable

Description

Les vestiges des murailles du « Catiau du Diable », à Quaregnon ainsi que l’ensemble de la butte avec le mur de soutènement.

Du château du diable, il ne subsiste aujourd’hui que l’épaisse muraille, élément de fortification élevé en 956 à l’initiative des Comtes de Hainaut.  Ils avaient voulu faire du site une sorte de résidence secondaire servant de siège à leur cour de justice itinérante.

Les lieux seront alors connus sous l’appellation « Cour des Chênes » ou « Haute Cour », dénomination encore utilisée de nos jours sur les plans cadastraux. Au XVe siècle, il revint à la suite de différentes péripéties dans les biens du chapitre de Sainte Waudru de Mons pendant près de trois siècles.

La légende locale, appuyée par un texte du IXe siècle, veut que Sainte Waudru établit en ces lieux un monastère en liaison avec celui de Saint-Ghislain. Le château du Diable aurait été le lieu de réunions amicales et de conférences spirituelles entre les deux saints.

À la fin du XVIIIe siècle, le terrain fut vendu à un particulier, comme tous les biens d’église confisqués lors de l’occupation française. Durant le XIXe et XXe siècles, cet ensemble sera morcelé, vendu et revendu de nombreuses fois.

Le classement des vestiges de la muraille eut lieu le 11/09/1981.

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